Un aïeul

Cet homme au chapeau melon, c'est mon arrière-grand-père, Désiré Delville, meunier de profession et accessoirement échevin de la petite ville d'Esneux à une vingtaine de kilomètres au sud de Liège, sur l'Ourthe.

Tous les matins, il avait, paraît-il, l'habitude de rejoindre son bureau à la maison communale à pied.

Il partait de chez lui, longeait la rivière puis il prenait les escaliers qui le menaient vers le haut de la ville.

Peu de temps après son décès, on a décidé de donner son nom à la petite rue qui reliait le pont aux fameux escaliers...

C'est ainsi que la rue Désiré Delville est née. Elle a hélas été raccourcie dans les années 1950, lors de la construction du nouveau pont plus en aval d'une cinquantaine de mètres. C'est toujours avec un petit sentiment de fierté que je passe là-bas.

Belle semaine pour ce blog et ma famille puisque lundi je vous ai parlé du frère de Désiré, Trophime...

Micheline et la pub...

Micheline n'aime guère parler d'elle et se mettre en avant. Pourtant, il faut le faire lorsqu'on est, comme elle, auteur de livres que l'on désire quand même vendre un petit peu.

Il y a quelques jours, elle a été contactée par un site Internet qui veut bien lui consacrer une page. Et pourquoi pas ?

Le seul problème est de fournir toute une série de documents concernant sa biographie, sa bibliographie, les récompenses reçues, les critiques à propos de ses livres, les photos des couvertures...

Branle-bas de combat dans la maison pour retrouver tous ces documents un peu disséminés partout, sur son site, sur son blog, dans différents sites et blogs amis ou encore une séquence vidéo sur le site de TéléSambre, la télévision locale.

Le temps de tout mettre en ordre et d'envoyer un gros dossier de plus de vingt pages et la journée est passée !

Atelier d'écriture (suite)

Il était une fois… C'est en général ainsi que commencent les contes de fée et pourtant cette histoire n'a rien de féérique, elle est magique seulement…

Dans les années 1880, Trophime, mon arrière-grand-oncle qui travaillait à Anvers a inventé un nouveau type de téléphone. C'était surtout sur la partie écouteur et micro que ses activités le menaient.

Il avait conçu cela surtout pour le confort des clients qui commençaient à s'intéresser au téléphone. À l'époque, on se focalisait plus sur l'esthétique de l'appareil que sur ses performances. Les postes étaient parfois en bois précieux pour les clients riches.

Le principe était simple. On tournait une manivelle située sur le côté et cela faisait tinter une sonnette qui "réveillait" une préposée dans le bureau local à qui on demandait de vous mettre en communication avec votre correspondant. La charmante personne vous branchait vers la centrale de la personne appelée qui sonnait chez lui et réalisait enfin la liaison.

Tout un programme !

Les années venant, cela s'est modernisé. Les braves dames ont été remplacées par des machines mécaniques qui réalisaient le même travail, plus rapidement. Ces machines fort bruyantes ont fait place à l'électronique.

Dans les années 1980, j'ai moi aussi été dans le "téléphone" et contrairement à Trophime, je n'ai rien inventé, maintenant on travaille en équipe ! Je me suis occupé de choses dont mon ancêtre n'avait même pas idée que cela existerait un jour…

Il paraît qu'à son époque, les standardistes étaient choisies pour leur belle voix alors qu'aujourd'hui on choisit les collaborateurs en contact avec le public pour leurs jolis yeux bleus…

Les "belles voix" étaient parfois un peu moches comme les "jolis yeux bleus" n'y connaissent parfois pas grand-chose !

Il était une fois un téléphone sans fil mais aussi sans âme !

Le soleil de Gembloux

Le 23 janvier, je vous avais parlé de la nouvelle gare de Gembloux.

Hier, j'ai bien failli rater mon train pour Namur à cause du soleil ! Je m'explique. Ce nouveau bâtiment est très lumineux et face à la verrière de l'entrée, vous trouvez une de ces nouvelles machines destinées à fournir les tickets sans passer par un guichet.

Vous suivez sur un écran les instructions et en moins de deux minutes et moyennant l'utilisation de votre carte de banque, vous obtenez vos précieux titres de transport ! Ceci est la théorie et en général cela fonctionne bien (à Charleroi, par exemple). Sauf qu'à Gembloux, le fameux écran est orienté plein est et est donc illisible pendant toute la matinée ! Moralité, vous vous retrouvez au guichet derrière une file de six personnes qui semblent prendre un malin plaisir à traîner...

Allons, un petit effort, on tourne la machine de 90° et on l'oriente vers le nord, vous savez là où le soleil ne passe jamais...

Comme je suis persuadé que les lecteurs de ce blog n'ont pas de relation avec la SNCB, la prochaine fois, je pars cinq minutes plus tôt. J'ai horreur de courir !

Surprise...

Il y a parfois des inconvénients qui se transforment...

C'est ainsi que ce midi nous nous sommes retrouvés à Namur à la recherche d'un restaurant. Je vous ai déjà parlé de "Parfums de cuisine" que nous fréquentons toujours sans modération mais aujourd'hui, c'était complet, au grand désespoir de Monsieur Lekeu qui n'a pas pu nous proposer une table !

Pourquoi ne pas demander conseil à cet excellent cuisinier ? Aussitôt dit, aussitôt fait, on m'a tendu une petite carte d'une nouvelle maison recommandable de Namur...

"Le Benjamin" nous a donc accueillis. Et quel accueil !

Une patronne souriante, un chef jeune mais qui a l'air d'en vouloir et une cuisine de qualité. De quoi réjouir les vieux gastronomes que nous sommes...

Nous avons mangé un "filet pur de bœuf grillé sur compote d’oignons et figues sèches, pâtes fraîches linguines et sauce duxelle" qui était parfait !

C'est un peu en dehors des rues commerçantes mais très facile à trouver : 87, rue Rogier.

Merci à Valérie et à Benjamin de nous avoir gâtés et à la prochaine...

Décalage horaire

Hier 25 mars, s'est déroulé l'enterrement de notre amie Maria à Taïwan. Dix jours après le décès, suivant la tradition.

Comme l'abbé Vilain ne pouvait être présent, ce sont donc deux ou trois missionnaires belges (des Scheutistes) qui ont célébré la messe de funérailles en présence de toute la famille.

En raison du décalage horaire, cela se passait à 6 heures du matin, heure belge.

Notre ami Max a donc fait sonner son réveil à 5 heures et a célébré une messe chez lui en même temps. Que l'on soit croyant ou pas, ce geste de respect et d'amitié nous montre que même à près de 10000 kilomètres de distance on peut être en union de pensées avec des amis lointains même sans internet.

Maria repose maintenant en paix dans son pays natal et c'est bien ainsi...

Pâques approche

Vous savez combien Micheline aime écrire. Tout y passe, nouvelles, contes, poèmes et même cartes de vœux !

C'est que nous en avons des amis très traditionnalistes. Sans une petite carte à Pâques, ils se sentiraient oubliés et délaissés !

Micheline avait préparé trois jolis haïkus à joindre à la petite carte et une formule différente pour chacun et chacune.

Certains envois ont été postés aujourd'hui pour les destinataires les plus lointains, les autres enveloppes sont encore ici, devant moi, pour un départ prévu dans quelques jours...

On dit toujours les petits cadeaux entretiennent l'amitié, j'ai bien l'impression que les cartes que nous envoyons aussi !

Tout au moins, je l'espère.

Match off

Un bon match-off ce soir à l'impro de quoi bien mélanger les deux groupes qui s'entraînent tous les mercredis.

Eh oui, il y a maintenant deux groupes, un tenu par Fabian qui s'occupe plus particulièrement des nouveaux arrivants et celui de Corinne avec les plus aguerris.

Quatre fois trente minutes, de quoi faire allégrement participer tout le monde. Y compris dans le rôle d'arbitre ou de maître de cérémonie.

Quand vous vous trouvez seul sur scène avec un seul mot donné par l'arbitre et que vous devez improviser pendant trente secondes sur le mot "chatière", il faut y aller tout de suite. Avouez qu'essayer de faire passer un saint-bernard par une chatière, cela doit être impossible ? Eh bien non, en impro, il passe ! Grâce à moi, bien sûr !

Quant à la grosse colère de Micheline, tout le monde a eu peur dès qu'elle a essayé de nouer sa cravate puis qu'elle a fini par étrangler son partenaire... Un rôle à se mesure !

Un vrai soir d'amitié et de plaisir ! Merci à toutes et à tous.

Le printemps est arrivé... (M. Fugain)

Il suffit parfois de peu de chose pour faire naître un sourire...

Prenez un homme de 63 ans, moi en l'occurrence, faites-le sortir à pied par une belle journée de printemps, aujourd'hui par exemple, et vous verrez qu'il aura le sourire.

Même si sa promenade l'a conduit vers son magasin favori !

Et je n'ai pas eu froid. Pourtant, j'étais parti les pieds nus dans mes sandales que j'avais ressorties pour l'occasion !

C'est fou ce que l'on voit en marchant dans la rue, le nom de gens sur leur boîte à lettres, les rosiers qui bourgeonnent, les arbres qui commencent doucement à se remplumer ou encore l'un ou l'autre voisin que l'hiver avait rendu presqu'invisible !

Dans le magasin, toujours les mêmes têtes, il me semble qu'elles sont plus sympathiques qu'à l'ordinaire...

La télévision

Je ne vous en parle pratiquement jamais pour la seule et bonne raison que je ne regarde pas la télévision !

Eh oui, je suis un exemplaire probablement unique. La télévision m'indiffère !

J'ai beau me forcer lorsque Micheline m'annonce le passage d'un chef-d'œuvre ou lors d'un événement important, je finis toujours par trouver que ce n'est pas aussi remarquable que les critiques veulent bien le dire ni aussi exceptionnel que je croyais.

Si j'ai bonne souvenance, la dernière émission "en direct" que j'ai regardé d'un bout à l'autre (ou presque) doit être la cérémonie d'investiture d'Obama, il y a plus de deux ans.

Évidemment, j'ai de grosses lacunes lors des entraînements d'impro où j'ai plutôt un répertoire vieillot aussi bien en matière de cinéma que de télévision ! Très souvent, mes partenaires ne connaissent même pas certains films ou certaines émissions et vice-versa... Allez faire une impro avec ça !

Généalogie

Aujourd'hui dimanche, nous étions invités, Micheline et moi, au salon de la Généalogie de Charleroi.

Non pas que nous nous intéressions à cette science, ou si peu, mais plutôt pour agrémenter le temps de midi avec nos contes et des anecdotes du vieux Charleroi que nous avions ressorties pour l'occasion.

Nous avons ainsi, plus d'une heure durant, mélangé nos contes habituels avec ces petites histoires préparées pour les Journées du Patrimoine 2008.

Micheline a subtilement commencé par ses anecdotes de Nasrédine pour continuer sur des choses plus "normales"...

Quant à moi, j'ai commencé par "Généalogie", un de mes contes vraiment bien adapté aux circonstances et au public.

Nous avons pu lier quelques contacts avec des personnes intéressées qui nous ont promis l'une ou l'autre invitation à venir conter autre part. Et pourquoi pas ?

Mariage pluvieux...

Il n'y pas eu vraiment de pluie durant notre présence au mariage de ma cousine Jacqueline mais notre retour s'est déroulé sous les averses. Il s'agira donc, comme le dit le proverbe, d'un mariage heureux !

En ce qui me concerne, j'ai été très heureux de revoir des figures connues, parfois un peu vieillies comme la mienne mais toujours bien reconnaissables...

Des cousins et des cousines plus ou moins lointains ou lointaines mais avec qui j'ai passé de bons moments il y a cinquante ans et plus... Ma tante, décédée depuis quelques mois, avait l'habitude de recevoir toute sa famille à goûter le dimanche après-midi. C'est de ces réunions qu'est venue la tradition de nous ranger à table par ordre d'âge, les hommes d'un côté, les femmes de l'autre !

Et quand on se revoit, on parle du bon vieux temps, des parents disparus, de nos vies respectives depuis notre dernière rencontre qui remonte parfois à plus de dix ans... C'est qu'on a toujours tant de choses à dire à ces personnes qu'on ne voit pas assez !

Micheline et moi avons eu quelques auditeurs de choix avec qui nous avons pu parler de la différence entre contes et nouvelles, des contes dont on ne connaît pas l'origine ou encore de nos écrits... En échange nous avons appris plein de choses sur la manière dont on perçoit Charleroi dans les Ardennes ! Des moments intéressants et amicaux...

Ah, s'il pouvait y avoir plus de mariages dans la famille...

Vendredi à Gembloux

C'est un peu notre deuxième patrie. Je veux parler de Gembloux où Micheline a habité pendant de longues années, où je l'ai connue (ou presque), où mon beau-père a terminé sa carrière...

Une petite ville de province fière de sa "faculté" où il règne toujours un esprit étudiant bien vivant. Pour vous en convaincre, passez-y pendant l'heure de midi, vous verrez une foule de jeunes arpentant les trottoirs en quête d'un endroit où acheter un sandwich ou une canette de boisson.

Or donc à partir de 1972, nous avons très souvent fréquenté les restos de Gembloux et nous continuons toujours à y aller. Certains ont fermé leurs portes, d'autres ont disparu et un seul résiste toujours contre vents et marées, je veux parler de "La charrue", juste située en face de la statue de Sigebert. Un bon petit restaurant où nous mangeons bien et nous sommes toujours bien accueillis.

Et puis chaque fois que nous y rentrons, c'est un peu comme si nous rajeunissions de 38 ans...

C'est jeudi, on écrit...

Quand je dis "on écrit", vous traduisez "elle écrit" et vous avez raison !

Micheline a envoyé sa participation à différents concours de nouvelles... Cela commence en général en cours de matinée où elle me demande de relire le ou les textes.

J'adore ce rôle de "Candide" qui consiste à poser des questions de bon sens auxquelles l'auteur n'a pas toujours réponse. Par exemple, le personnage principal se trouve à un endroit d'où il est impossible d'apercevoir un monument ou son âge n'est guère en adéquation avec celui de ses enfants...

Rassurez-vous, Micheline n'est pas inattentive à ce point mais elle pratique souvent des ellipses que j'appelle "intellectuelles" !

Bref, je suis un peu l'empêcheur d'écrire en rond ! Mais j'ai la prétention de dire que lorsque je suis passé, le récit tient la route et peut donc partir vers son destin...

Le printemps...

Aujourd'hui pour la première fois depuis bien longtemps, la température a dépassé les 10°. J'ai même vu 14° au thermomètre de la voiture...

Avouons que nous avions toutes et tous besoin de cette nouvelle parce que le moral de l'homme dépend du climat et que cet hiver a assez duré au goût de tout le monde !

Observez autour de vous, les gens semblent plus souriants, plus détendus. Ce matin à 3h30, j'ai entendu les premiers chants d'oiseau et je me suis rendormi ! Et comble de joie, nous avons eu même droit à un ciel bleu cet après-midi.

Est-ce que ce printemps qui arrive nous apportera de bonnes nouvelles ? Il faut dire que les derniers mois n'ont pas été particulièrement enthousiasmants. Donc, l'avenir ne peut être que meilleur. C'est ce que je vous souhaite et que je me souhaite aussi !

Un décès...

Depuis quelques années, elle était devenue notre amie. Je veux parler de notre voisine Maria.

Depuis près de trois ans, elle se savait condamnée et luttait courageusement pour retarder l'échéance inéluctable. En novembre dernier, elle avait quitté sa petite maison pour rejoindre Taïwan, son pays natal, où elle est décédée hier matin.

Nous avions appris à la connaître et à l'apprécier, elle qui était arrivée en Belgique avec pour seul bagage un diplôme d'organiste. Elle avait appris le français, s'était acheté une voiture après avoir passé son permis à près de 60 ans et avait pris la nationalité belge.

Très souvent, nous nous sommes retrouvés pour l'une ou l'autre rencontre festive à l'occasion d'un anniversaire, du nouvel an chinois ou d'une ou l'autre visite d'un de ses parents venus de là-bas pour la saluer. Je me souviens avec plaisir de sa présence à l'Estival de Surice 2003 avec sa nièce qui ne parlait pas un mot de français mais qui a apprécié les mimiques, les intonations et les gestes des conteurs...

Elle sera bientôt inhumée loin de Belgique et nous continuerons à voir les volets fermés à sa coquette maison...

Lundi à l'hôpital !

Hier après-midi, en prenant quelques photos à Tourcoing, je me suis aperçu que ma vision de l'œil gauche était floue...

Pas trop d'inquiétude puisque le retour de nuit s'est parfaitement passé sans problème de vision nocturne. Ce n'est que ce matin que j'ai fait quelques essais personnels pour m'apercevoir que le problème était bel et bien présent.

Direction les urgences du service ophtalmologie de l'hôpital civil de Charleroi où j'ai été pris en charge assez rapidement par une doctoresse qui a diagnostiqué un début de cataracte.

Cela a quand même duré près de deux heures car le service était, comme d'habitude, un peu débordé !

J'ai obtenu un rendez-vous chez mon ophtalmo habituelle dans un bon mois pour envisager une opération...

La vie continue malgré tout...

Dimanche chez les ch'tis !

C'est donc ce week-end que nous sommes allés rendre visite au Nord de la France.

Nous avions deux rendez-vous, un le samedi, l'autre le dimanche.

Le Salon du Livre de Bondues accueillait Chloé des Lys et c'est donc sur le stand de son éditeur que Micheline présentait son dernier livre, "Nouvelles à fleur de peau". Ce salon reçoit de nombreux visiteurs et est très accueillant en ce sens que chacun peut aller tranquillement prendre un petit café ou une boisson rafraichissante qui est offerte...

Malgré l'ambiance un peu morose sur tous les stands, Micheline a vendu deux de ses livres !

Le dimanche était réservé à une bonne visite chez France et Jacques, des amis connus au club Med en 1981 !

Mais, élections françaises obligent, nous avons pu aller saluer Martine et Claude, deux autres auteurs du même éditeur et bavarder amicalement avec eux avant de nous rendre à Wasquehal. Après un bon petit repas à Tourcoing, nous sommes allés nous promener et découvrir quelques jolis magasins.

C'est quand même bien d'avoir des amis partout !

Majuscules...

J'avoue ne pas comprendre pourquoi beaucoup de personnes, jeunes ou vieilles, hommes ou femmes, écrivent maintenant les noms propres sans majuscule...

Est-ce un effet de mode, une habitude prise avec les adresses mail ou encore involontaire ?

Quand j'étais à l'école primaire (il y a bien longtemps !), on m'a appris que les noms de ville, de personnes, les prénoms... devaient avoir une majuscule, cela aurait-il changé depuis ?

Ce que je comprends encore moins, c'est que des personnes "oublient" la majuscule à leur nom ou prénom. Sont-ils si peu fiers de leur patronyme ?

Je crains bien que cela ne soit que de la paresse à pousser le bouton 'shift' du clavier !

En ce qui me concerne, je continue à m'appeler Louis et non pas louis. Même si le fait d'être comparé à une pièce d'or ne me dérange pas trop !

Petit, petit...

C'est dans ces circonstances qu'on se sent petit, petit... Cette photo a fait le tour d'Internet et je vous la livre pour montrer à quel point l'homme qui se croit fort n'est, pour certains animaux, qu'un mammifère intelligent certes mais de faible poids...

Cela me rappelle un jour de vacances à la mer du nord où j'ai accepté de promener sur la digue de La Panne, un bébé éléphant destiné à faire de la pub pour je ne sais même plus quoi ! On avait proposé à un gamin d'une dizaine d'années de s'occuper d'une bête de plus de 100 kilos ! Déjà en ce temps-là, j'appréciais les grosses bêtes et je n'ai pas changé...

Inutile de vous dire mon embarras quand j'ai rencontré ma mère ! Elle m'a demandé qui m'avait confié cet animal et m'a ordonné d'aller le reporter tout de suite à son légitime propriétaire !

Comme je suis très obéissant (encore maintenant), c'est ce que j'ai fait.

La pub...

Un coup de gueule sur les programmes de télévision qui ont la mauvaise habitude d'augmenter le volume du son lors du passage des publicités ! Pourquoi ?

Certains spécialistes en marketing vous diront que c'est pour attirer l'attention du téléspectateur "lambda" qui a tendance à ne pas trop s'occuper de tout ce qui n'est pas "LE" programme qu'il regarde.

D'autres vous prétendront avec humour que c'est pour être sûr que les 50% des téléspectateurs qui vont à la toilette à ce moment-là ne perdent pas une miette de la manne publicitaire !

Pour l'avoir expérimentée à plusieurs reprises, j'ai une théorie personnelle qui tient aussi bien la route : C'est simplement pour réveiller ceux qui, comme moi, ont tendance à s'assoupir devant leur petit écran. Vu la qualité des programmes que nous devons subir, je crains bien d'avoir la bonne réponse !

Le chocolat

Comme j'aime le chocolat, je me suis inscrit sur un site d'un fabricant belge bien connu... Mais si vous le connaissez, celui à l'éléphant !

J'ai ainsi pu donner mon avis à propos d'un échantillon que j'ai reçu ce matin par la poste...

Nous avons, Micheline et moi, testé ce "chocolat noir fourré aux cristaux de citron, relevé d'une note de gingembre".

Eh bien, nous avons été déçus !

Si à la première bouchée c'est bon, cela devient rapidement un peu désagréable, le goût de citron est un peu trop suret et le chocolat me laisse dubitatif. Le gingembre est très peu présent mais il est là. Le fourrage n'est pas parfait au point de vue structure. De plus, la saveur du citron est très persistante en bouche.

Bref, une petite déception que j'ai immédiatement répercutée vers le fabricant puisque j'ai accepté de goûter et de donner mon avis !

Calme...

Un mardi tout calme avec seulement un déplacement vers Sombreffe, le temps d'aller faire quelques courses avec le papa de Micheline.

Comme notre ami Alain (voir au 18/09/09) tenait une des caisses, nous sommes passés chez lui... Sa seule réaction en nous voyant a été de demander : "Pas de cacahuètes, aujourd'hui ?" Il faut dire que naguère (quelques années...) mon beau-père avait pris l'habitude d'acheter de nombreux sachets d'arachides salées !

Depuis lors, il s'est assagi (à 91 ans, on ne peut être que sage !) et a décidé de ne plus en manger...

Maintenant, il va falloir le convaincre de faire venir un plombier pour résoudre un problème de tuyauterie bouchée et son chauffagiste pour une vanne thermostatique défaillante. Aujourd'hui, j'ai osé abordé les problèmes et il ne semble pas trop réticent à se faire aider.

Il ne téléphonera plus !

Deux coups de téléphone donnés par la même personne désirant, la première fois, parler à Monsieur Boland et la seconde fois, à Monsieur Delville...

Ce (brave) homme est très étonné que je lui dise que Monsieur Boland ne boit pas et que donc je ne désire pas acheter ses excellents vins à prix réduits !

Moins de dix minutes plus tard, le même (moins brave) homme tombe sur un Monsieur Delville qui le reconnaît immédiatement et lui dit sa façon de penser quant à la tenue de ses fichiers et le fait qu'il l'ennuie deux fois !

J'ai "aimablement" demandé qu'il veuille bien biffer mon nom et celui de Micheline de ses clients potentiels et qu'il me fiche la paix.

Après lui avoir souhaité une bonne journée, j'ai raccroché un peu excédé. Comme le titre de ce message le dit, à mon avis, je suis tranquille !

Resto

Il nous avait habitués à mieux !

Nous revenons d'un restaurant situé pas trop loin de chez nous. Dès notre arrivée, on nous a désigné une table située à côté d'un feu de bois aux braises rougissantes. Moins de trois minutes après, nous avons demandé à changer de table pour ne pas mourir de chaud !

Sur une nappe immaculée, tout ce qu'il faut pour manger sauf une fourchette pour l'entrée, un petit oubli que j'ai compensé en dégustant mon foie gras avec la "grande" fourchette !

En revanche, nous avons eu les verres à apéritif vides devant nous pendant la moitié du repas.

Comme la serveuse s'est aperçue que je n'avais pas de fourchette pour manger le plat, elle m'en a amené une, de petite dimension, évidemment...

Quant à tout ce que j'ai observé aux autres tables, je préfère ne pas trop en parler... Il y a risque de manquer de place. Ce sera pour une prochaine rubrique à propos de ce restaurant ou d'un autre !

Ah oui, j'oubliais, c'était très bon !

Torticolis

Hier matin, j'ai été réveillé par un violent mal au cou que je croyais passé à mon lever...

C'était sans compter sur ce torticolis qui s'est vite révélé très douloureux. Notez que, en position assise ou debout, je ne sentais pas grand chose mais l'après-midi j'ai quand même pris la petite boîte de baume du tigre, un vieux col roulé et une bonne dose de patience...

Tout allait bien jusqu'à ce que je décide de me coucher ! Impossible de me mettre au lit sans souffrir... Millimètre par millimètre, je me suis glissé du mieux que j'ai pu.

La nuit a été pénible car chaque fois que je voulais changer de position, ce fichu mal me réveillait et je devais soutenir ma tête avec la main pour pouvoir me retourner.

Aujourd'hui, je suis resté avec le col roulé jusqu'en fin d'après-midi et cela semble avoir porté ces fruits... Attendons quand même mon coucher pour crier victoire !

Suivez le veau...

Un titre pour parodier le fameux slogan français des années 1960 inventé pour promouvoir la consommation de la viande de bœuf !

De plus en plus de restaurants servent du veau. Non, pas comme nos mères, en blanquette ou toujours cuit longtemps... Même moi, je prépare de temps en temps du veau aux carottes que nos invités apprécient toujours !

C'est ainsi que depuis quelques mois, on trouve du veau préparé comme un steak et servi à point sur les cartes de restaurants !

Pas plus tard qu'aujourd'hui, nous avons pu déguster un tournedos de veau accompagné d'une sauce au fromage belge "Vieux Bruges".

Il faut dire que le bœuf devient de moins en moins goûteux et le fameux BBB, blanc bleu belge, ne m'a jamais plu. Et celui d'origine irlandaise ou argentine est hors de prix !

Une viande de qualité, bien cuite et servie avec un bel accompagnement, j'aime et j'en redemande...

Toute la nuit !

J'ai chanté toute la nuit !

Rassurez-vous, je n'ai pas fait de bruit mais cela se passait seulement dans ma petite tête !

Hier, à l'entraînement d'impro, Corinne nous a poussés dans nos derniers retranchements dans la catégorie "chantée".

Cela a commencé par une vraie chanson que nous avons dû interpréter puis, en gardant l'air et le rythme, changer les paroles...

J'ai eu droit à deux passages car la première fois, rien ne m'est venu à l'idée !

La soirée a continué avec une impro à deux, puis à la fin, nous avons eu droit à la totale : tout le monde en piste et construction d'histoire, alternance de chants et de paroles "normales" pour se terminer en apothéose par la comédie musicale.

Nous étions vraiment très contents de cette soirée au point que certains ont demandé de continuer la semaine prochaine... Et pourquoi pas ?

C'est parfois bon de rentrer chez soi crevé mais heureux !

Mercredi sans...

Vous avez bien failli ne pas lire grand chose sur ce blog aujourd'hui.

Une grosse panne de télédistribution nous a privé d'Internet et de la télé pendant plus de quatre heures. Ce matin, j'avais pu lire les mails reçus pendant la nuit et lire les premiers articles du journal.

Vers huit heures, la panne ! Un rapide examen des indications du modem m'a convaincu du sérieux du problème. Même la télé restait muette ! Notez que cela ne nous a guère touchés !

Micheline en a profité pour lire l'exemplaire test de son livre afin d'y trouver la dernière petite faute vicieuse, bien dissimulée... Elle cherche toujours !

Quant à moi, j'ai enfin (presque) terminé un texte que je destine à un concours d'écriture qui s'appelle "Achève-moi..." Le principe est de continuer un texte écrit par un écrivain connu pour former une nouvelle d'environ quatre pages.

J'avoue avoir été inspiré par un texte parlant de fourrures. Des souvenirs de ma petite enfance, sans doute. Ma grand-mère portait aussi un renard autour du cou !

Il est là, je l'ai vu !

Tout le monde le sait, Micheline écrit... Elle écrit beaucoup... Elle écrit énormément...

Résultat, son éditeur, Chloé des Lys, ne suit pas son rythme. A peine son sixième livre est-il paru que déjà le septième montre le bout de son nez.

Cette fois, c'est un livre intitulé "Le magasin de contes" qui reprend 37 contes. Certains ont été déjà dits par elle, par d'autres et même par moi ! D'autres sont inédits et attendent un conteur pour passer de bouche à oreilles, d'autres encore ont déjà eu l'honneur de paraître sur l'un ou l'autre site internet de la planète.

Car elle commence sérieusement à être connue un petit peu partout ma Micheline. On retrouve ses textes en Belgique, en France, en Suisse, au Canada, au Venezuela et même sur des cartes postales et dans un dictionnaire...

Certains de ses écrits sont repris par un site spécialisé en tir à l'arc, en haïkus (poèmes japonais) ou encore en campanologie (l'art de fondre les cloches).

Elle a de nouveau fait confiance à nos amis Dominique et Dominique pour réaliser la couverture de son livre. Vous voulez la voir ? Allez sur son blog : http://micheline-ecrit.blogspot.com/2010/03/le-septieme.html

Nouvel atelier

Consigne de l'atelier d'écriture de ce matin : écrivez un texte avec pour héroïne la petit fille de la photo...

Et une, et deux, et trois… Caroline a compté les plumes qui tombaient ! Il faut dire qu'après cette bataille d'oreillers avec son frère, elle était la grande gagnante. Antoine avait eu beau la frapper, son oreiller avait tenu le coup !

Caroline s'était bien défendue, avait attaqué avec rage et très vite le tissu avait cédé et les plumes avaient volé.

L'enjeu était de taille : qui allait décider de l'émission que l'on regarderait ce soir-là ? Leurs parents les avaient laissés seuls pour la première fois : "Caroline et Antoine, vous êtes grands maintenant et nous vous faisons confiance ! Caroline, tu es l'aînée, à toi d'être raisonnable".

Comme tous les 15 juin, Michèle et André sortaient à deux pour fêter leur anniversaire de mariage…

Sitôt la porte fermée, Caroline avait décrété : "on va regarder la Maison des Amours" ! Antoine avait dit : Ah non, pas ça ! D'ailleurs quand nos parents sont là, on ne peut pas ! Si on regardait le foot ?"

Les filles, c'est tenace.

Caroline avait empoigné la télécommande et ne l'avait plus lâchée. C'est Antoine qui avait eu l'idée de la bataille d'oreillers pour désigner celui qui pourrait décider du programme. Caroline avait accepté sachant que son oreiller était un peu usé à un coin !

Les filles, ça a tous les trucs.

Et quand les parents sont rentrés, elle a prétendu que c'était son frère qui avait eu l'idée et qui avait déchiré exprès son joli oreiller.

Les filles, c'est méchant…