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vendredi 2 octobre 2009

Un bon service

Comme souvent le vendredi, nous sommes allés au restaurant.

À peine entrés, nous avons été accueillis par un jeune homme qui nous a désigné notre table (préalablement réservée) et s'est empressé de prendre le manteau de Micheline :
- Premier bon point, la mode est de laisser le client se débrouiller !

Sitôt assis, nous avons reçu la carte avec les menus et la carte des vins. Après quelques minutes, il est venu prendre la commande des apéritifs et il s'est enquis de notre choix pour les plats... Avant de servir l'assiette apéritive, il avait pris la commande des boissons et nous avait débarrassé de la carte des vins :
- Second bon point, j'aime avoir mes aises quand je déguste ces petites choses...

Tout le repas a été au diapason. Le pain servi dès le début et remplacé dès qu'il est terminé, les verres remplis dès qu'ils se vident, les couverts à poisson amenés avant le plat et mille et un petits gestes faits à bon escient !
- Troisième bon point, un service de qualité tel qu'il devrait être partout !

Nous reviendrons... Nom et adresse du resto à la demande !

4 commentaires:

Delphine a dit…

Bonjour Louis, je viens par l'intermédiaire de Petit Belge et veut bien cette adresse si elle est sur Bruxelles :-)
Les compliments semblent mériter.
Bonne journée et bon week-end!

Louis a dit…

C'est sur et dans Charleroi !

Edmée De Xhavée a dit…

Le service, un plaisir oublié ici:

On entre, et on se rue sur vous pour vous demander ce que vous voulez boire!!! Vous ne savez même pas encore ce que vous allez manger ...

L'empressement y est, c'est vrai, d'autant que le service sera à la mesure de la satisfaction du client (entre 15 et 20%), et le serveur se présente: bonsoir, je suis Steven, et je serai votre serveur. En spécial nous avons aujourd'hui ... (suit une hallucinante liste de plats dont on ne retient que le premier et le dernier dans le meilleur des cas).

Votre commmande arrive, et Steven apparaît armé d'un immense moulin à poivre (délicatement surnommé un Rubirosa ....) et vous demande si vous voulez poivre, sel, fromage enzovoort alors que vous n'avez pas encore eu le temps de goûter!

L'empressement devient vite du harcèlement. C'est bon? Tout est bien? Vous ne voulez plus rien? L'assaisonnement vous plait? Vous tentez de parler, et êtes interrompu cent fois par Steven qui tient absolument à ce que vous remarquiez combien il est dévoué.

Si l'un de vous a fini avant l'autre, hop, Steven escamote l'assiette, laissant l'autre, celui qui dégustait lentement, dans la position de "trainard"...

Une expérience bine fatigante!

Louis a dit…

Comme en Belgique le service est compris; il est de plus en plus "mal" compris !

C'est vrai qu'aux USA il faut "supporter un service empressé" puisque ce qu'on laissera comme argent devra être proportionnel à son appréciation.

Comme disaient déjà les Romains : "In medio, stat virtus" !